Interview
février 2006
Mille "merci" à Melissa Gilbert d'avoir accepté, si aimablement, de se prêter au jeu de l'interview.
- En France, vous êtes très appréciée pour votre rôle de Laura Ingalls, et bien sûr pour le reste de votre carrière, mais La petite maison dans la prairie reste LA série qui vous a fait connaître ici. Les fans français vous ont vu grandir à travers les saisons et ont pour vous une affection particulière. Etes-vous surprise de ce succès outre-Atlantique et de l'intérêt que vos fans français vous portent?
Je suis toujours surprise que l'on puisse s'intéresser à moi, et ce pour quelque raison que ce soit. Je suppose que je n'ai pas à être surprise de la popularité de La petite maison dans la prairie. L'essence même de la série était basée sur des valeurs auxquelles nous aspirons tous: la famille, la vie en communauté, la Foi.
- Si vous deviez résumer votre aventure Petite maison en seule phrase, que diriez-vous?
Si un enfant doit grandir sur un plateau à Hollywood, alors le nôtre a été le meilleur parce qu'on nous a laissé le droit d'être des enfants. Des débuts jusqu'à la fin, l' aventure a été fantastique.
- En France nous savons que vous vous intéressez à la production et à la réalisation, mais nous n'avons pas eu la chance de voir le fruit de votre travail. Pourriez-vous nous parler de vos expériences dans ces deux domaines?
J'ai débuté dans la production à l'âge de 14 ans, avec Miracle en Alabama. Je me suis lancée dans la réalisation, au cinéma, lorsque j'étais à New York. Ca m'a amené à réaliser pour la télévision. J'adore la réalisation, je n'ai pas besoin d'être remaquillée toutes les cinq minutes et le mieux c'est ... le contrôle total! Si jamais vous voulez vous rendre compte de l'influence qu'a eu Michael Landon sur moi, venez me voir réaliser!
- Pourriez-vous nous dire quelques mots sur votre expérience à la présidence du Screen Actors Guild?
Ahhh oui, la Présidence. Eh bien, ce fut la chose la plus frustante que j'ai jamais faite et aussi celle qui m'a apporté le plus de satisfaction. Ce fut mon plus grand défi. A côté de ça, élever des enfants, c'est du gâteau. C'était successivement excitant et épuisant, parfois les deux en même temps. Cela a mis mes idées et mes limites au défi, quotidiennement. Le meilleur dans tout ça, c'est que je me suis fait de vrais amis qui sont extraordinaires.
- Pourriez-vous nous parler des associations dans lesquelles vous êtes impliquée?
Mon association principale, en ce moment , c'est The Children's Hospice and Palliative Care. Notre but est de faire en sorte que chaque enfant malade, en phase terminale, puisse mourir dans la dignité et en souffrant le moins possible. En fait, si les gens veulent aider, ils peuvent aller sur le site www.childrenshospice.org et s'informer. Ils peuvent même acheter un bracelet comme celui que mon ami Johnny Depp et moi-même portons tous les jours. Les fonds récoltés iront à l'association.
- Etes-vous déjà venue en France?
Plein, plein de fois. C'est un pays magnifique.
- Et je ne pouvais pas terminer cette interview sans vous demander de nous parler de Michael Landon...
Il a été mon Papa, mon mentor, mon ami. J'ai perdu mon propre père lorsque j'étais enfant, Mike est devenu un père de substitution pour moi. Il ne se passe pas une journée sans que je pense à lui.
FIN